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Bonjour, je suis le Dr Daniel Tsin et aujourd’hui je vais présenter une technique mini-laparoscopique appelée Colpoplexie cervicale sacro-promontoire, avec une altération du cul-de-sac postérieur dans une procédure abrégée.
Il existe de nombreuses procédures opératoires pour le traitement de la procidentia utérine. La sacrocolpoplexie abdominale est la plus utilisée.
Il existe plusieurs approches chirurgicales, il est de mon avis que la minilaparotomie doit être considérée comme une autre alternative.
Les réparations ont été faites avec ou sans hystérectomie et avec hystérectomie supracervicale. La réalisation d’une hystérectomie supracervicale peut présenter certains avantages. Il est possible que l’ouverture de la cuvette vaginale augmente le risque d’infection. Cette procédure n’enlève pas le col de l’utérus. Et placer la fronde dans le moignon cervical plutôt que dans le vagin pourrait réduire l’incidence des érosions.
La minilaparotomie n’est pas une procédure nouvelle. Les obstétriciens-gynécologues pratiquent depuis longtemps des ligatures tubaires post-partum. Ces procédures présentent plusieurs avantages.
La procidence utérine de cette patiente a été sélectionnée pour une minilaparotomie. Elle avait déjà subi des laparotomies, et aussi de petits fibromes.
Pour faciliter la minilaparotomie, j’utilise cet écarteur élastique. L’écarteur est composé de deux anneaux flexibles reliés par un manchon en matière plastique. L’anneau interne est bleu et il est pressé à travers l’incision abdominale et on le laisse s’ouvrir contre le péritoine pariétal. L’évaluation au doigt est faite pour s’assurer que les viscères ne sont pas coincés entre l’anneau et la paroi abdominale antérieure.
L’anneau externe est tiré vers le haut, mettant le manchon en tension, puis roulé vers la paroi abdominale. Habituellement, deux ou trois roulements complets sont nécessaires jusqu’à ce qu’il se place fermement contre la peau.
De cette façon, l’écarteur élastique crée une zone qui maintient fermement toute l’épaisseur de la paroi abdominale. En travaillant dans de petites incisions, l’écarteur métallique perd sa prise, principalement au niveau de la couche de péritoine. Cela ne se produira pas avec un rétracteur élastique.
La vue du champ n’est pas obstruée ; un emballage abdominal et un petit écarteur métallique pourraient être utilisés comme dans une laparotomie.
L’exposition du péritoine sacré est facile, du fait du prolapsus utérin. Ainsi, il n’y a pas d’utérus qui vous bloque le passage, le sigmoïde est poussé vers le côté gauche, une incision longitudinale est faite du promontoire au coin du sacrum, et elle est maintenue avec une longue pince.
Cela crée suffisamment d’espace dans la zone pour placer soit deux sutures, soit des tucks. Dans ce cas particulier, j’utilise une suture tuperine.
Une suture est placée dans le fascia sacré et testée pour sa force de maintien. En cas de doute, je mets une deuxième suture.
Après avoir coupé, identifié et sécurisé les deux artères utérines et avant l’amputation du corps de l’utérus, le fond de l’utérus est maintenu vers le haut avec les tractions antérieures et caudales. Cela permet d’identifier les utéro-sacrés et la poche de Douglas.
On place une suture dans l’utéro-sacré droit et dans le milieu du cul-de-sac et des deux ligaments utéro-sacrés gauches. On commence près du col de l’utérus puis on progresse vers l’arrière avec d’autres sutures si nécessaire.
Une écharpe de Marlex dans ce cas consiste à enfiler les deux extrémités, la céphalique dans le fascia sacré, et la caudale dans la face postérieure du col de l’utérus, près des ligaments utéro-sacrés. Nous procédons ensuite à une hystérectomie supracervicale et à l’ablation du canal endocervical.
Ce lien est attaché en position avec l’extrémité inférieure à l’apex postérieur du col de l’utérus et l’extrémité supérieure dans le fascia sacré.
L’ensemble de la zone sera recouvert par le péritoine, et le filet se trouvera derrière la couverture. L’écarteur élastique a ensuite été retiré, et le péritoine pariétal a été fermé. L’incision donnait une exposition suffisante pour effectuer une procédure correcte.
La fixation sacro-promontoire reste le traitement le plus courant de la procidence utérine, et la référence à laquelle de nombreuses autres procédures sont comparées.
Cette approche a été traditionnellement réalisée par laparotomie, mais pourrait être réalisée par minilaparotomie. Le maintien du col utérin a été effectué pour les raisons mentionnées précédemment. Cette technique a abordé le traitement du défaut antérieur, postérieur et apical d’une manière d’accès minimal.
Merci beaucoup pour votre attention.

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