1. QU’EST-CE QUE LA LOI SUR LES TRANSFERTS EN VRAC ?
2. COMMENT S’Y CONFORMER
3. COMMENT LES ACHETEURS SE PROTÈGENT
4. AUTRES PIÈGES POUR L’ACHETEUR
5. Méfiez-vous de la loi sur les transferts en bloc

Si vous achetez ou vendez une entreprise, ou si vous aidez un client à acheter ou vendre une entreprise, vous serez probablement confronté à une disposition vous obligeant à vous conformer ou à renoncer à vous conformer à la loi sur les transferts en bloc. Devriez-vous vous conformer ou renoncer à la conformité ? Eh bien, cela dépend…

Qu’EST-CE QUE LA LOI SUR LES TRANSFERTS EN MASSE ?

La loi sur les transferts en masse est une loi visant à protéger les créanciers d’entreprises. Elle prévoit que si l’acheteur d’une entreprise notifie à l’avance les créanciers du vendeur qu’il achète les actifs du vendeur, alors l’acheteur ne sera pas responsable envers ces créanciers des dettes et obligations du vendeur. En revanche, si l’acheteur ne se conforme pas à la loi sur les transferts en bloc, il sera responsable vis-à-vis des créanciers du vendeur après la conclusion de l’achat. Si vous êtes un acheteur, il semble toujours logique de se conformer à la loi sur les transferts en bloc. N’est-ce pas ? Pas nécessairement.

Comment se conformer

La conformité à la loi sur les transferts en bloc est fastidieuse :

* Les parties doivent d’abord déterminer si la transaction est soumise à la loi sur les transferts en bloc. En général, une vente d’actifs est soumise à la loi, mais il existe des exceptions. Par exemple, si l’acheteur assume les dettes du vendeur, la loi sur le transfert en bloc n’est pas applicable parce que le créancier a une partie responsable vers laquelle se tourner pour le recouvrement.

* Le vendeur doit préparer une liste des créanciers.

* Le vendeur et l’acheteur doivent préparer une annexe des biens à transférer à l’acheteur.

* L’acheteur doit aviser les créanciers du vendeur au moins dix jours avant le transfert. L’avis doit être conforme aux exigences de la loi.

* L’acheteur doit déposer la liste des créanciers et l’annexe des biens transférés auprès de l’enregistreur du comté.

Plutôt que de passer par le temps et les frais de conformité à la loi sur les transferts en bloc, les acheteurs et les vendeurs conviennent fréquemment de renoncer à la conformité. Cependant, les acheteurs exigeront une certaine protection de la part du vendeur, s’il accepte de renoncer.

Comment les acheteurs se protègent

La meilleure façon de protéger l’acheteur de la responsabilité des créanciers du vendeur est de détenir une partie du prix d’achat en séquestre pendant une certaine période. Le montant de la retenue ne peut cependant être déterminé qu’après que le vendeur ait divulgué les informations concernant ses dettes et obligations en cours. L’acheteur prudent voudra que le vendeur déclare que ses divulgations sont exactes et complètes.

L’acheteur peut également vouloir que le vendeur l’indemnise de toute réclamation future des créanciers du vendeur. Cependant, les indemnisations ne sont valables que si le vendeur a des actifs et qu’il continuera d’exister après la vente de ses actifs.

D’AUTRES TRAPES POUR L’ACHETEUR

Même si un acheteur se conforme à la loi sur les transferts en bloc, il peut toujours être responsable de certaines dettes du vendeur. Par exemple, l’acheteur sera responsable de toutes les obligations impayées du vendeur en matière d’impôt sur les ventes et de retenue à la source (y compris les intérêts et les pénalités) qui ont été accumulées et non payées au moment où les actifs ont été transférés. La seule façon pour l’acheteur de se protéger de cette responsabilité est de retenir un montant suffisant du prix d’achat pour payer les taxes.

En outre, le respect de la loi sur le transfert en vrac ne protège pas l’acheteur de la responsabilité de toute taxe due par le vendeur au trésorier du comté. Seul un certificat dans un formulaire prescrit par le commissaire des impôts peut le faire. Il peut y avoir d’autres responsabilités, telles que les responsabilités délictuelles, qui deviennent la responsabilité de l’acheteur en vertu d’une théorie de responsabilité du successeur. Et dans le cas des biens immobiliers, n’oubliez pas la responsabilité éventuelle du successeur en cas de problèmes environnementaux.

Se méfier des dispositions de la loi sur les transferts en bloc

Ne vous laissez pas berner en pensant que les dispositions relatives au respect de la loi sur les transferts en bloc sont des dispositions passe-partout sans signification. La prise en charge imprévue des responsabilités du vendeur peut transformer une transaction commerciale attrayante en cauchemar financier.

Articles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.