Les réactions à « Easy » devraient être les mêmes que celles aux films de Swanberg comme « Drinking Buddies » et « Digging for Fire ». La nature discrète et improvisée du travail peut sembler à certains remarquablement naturelle et authentique, et à d’autres exaspérante. Travaillant sur sa propre série pour la première fois (il a réalisé des épisodes de « Looking » sur HBO et de « Love » sur Netflix), et par salves de 27 minutes, il donne aux épisodes une structure narrative plus conventionnelle que ses longs métrages, mais les rythmes sont les mêmes.

Mr. Swanberg a déjà travaillé avec certains des acteurs de « Easy », notamment Orlando Bloom et Jake Johnson, mais le nombre considérable d’interprètes intéressants dans le casting a probablement à voir à la fois avec l’attrait des méthodes de M. Swanberg et avec le prestige et le budget qu’offre Netflix. Malin Akerman et M. Bloom jouent le couple curieux de Tinder, et Kate Micucci leur amie commune ; Gugu Mbatha-Raw est une actrice en pleine rupture ; Raul Castillo de « Looking » est un mari coincé (un personnage courant de la série) ; Hannibal Buress est un journaliste ; l’humoriste et animateur de podcasts Marc Maron est un romancier graphique frustré. Ils sont tous bons, bien que seule Mme Mbatha-Raw brise vraiment les contraintes du format court et livre quelque chose de puissant.

Pour certains, le plus gros argument de vente de « Easy » sera Chicago lui-même. Le spectacle habite pleinement son lieu, s’appuyant sur son corps d’acteurs et s’installant dans des cafés et des théâtres familiers. Des personnalités locales comme Arthur Agee, qui a joué dans le documentaire sur le basket-ball « Hoop Dreams », font des apparitions dans leur propre rôle. Si « Easy » n’est pas un drame pour vous, c’est au moins un poème d’amour touchant pour une ville.

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