L’histoire politique du Soudan est remplie de troubles politiques et d’insécurité. Autrefois sous le règne d’un Premier ministre, un coup d’état militaire réussi a pris le contrôle du pays en 1989. Ce nouveau gouvernement militaire a dissous les partis politiques et instauré la loi islamique au niveau national, ce qui a déclenché la guerre civile. Ce conflit a opposé le gouvernement militaire à l’Armée populaire de libération du Soudan (APLS), qui représentait les intérêts des régions du sud du pays. En 1993, le pays était dirigé par un gouvernement totalitaire islamique à parti unique. Sous ce nouveau gouvernement, un nombre limité de fonctionnaires non-musulmans occupaient des postes nommés, représentant le sud du pays. Après environ deux décennies de combats, le gouvernement et l’APLS ont signé l’accord de paix global en 2005, qui a créé un deuxième poste de vice-président devant être occupé par un représentant du sud. L’accord de paix prévoyait également que des membres de l’APLS soient nommés à des postes ministériels et qu’une constitution transitoire soit élaborée pour guider le gouvernement pendant les six années suivantes. Après ces 6 années de gouvernement de transition, le Soudan du Sud a officiellement fait sécession.

Gouvernement du Soudan

Aujourd’hui, le gouvernement du Soudan fonctionne sous une république démocratique représentative présidentielle. Dans ce système, le président est le chef de l’État, le chef du gouvernement et le commandant en chef des forces armées. La nation et son peuple sont représentés par un système multipartite, et les affaires publiques sont administrées par 3 branches : l’exécutif, le législatif et le judiciaire.

Pouvoir exécutif du gouvernement du Soudan

Le président du Soudan dirige le pouvoir exécutif aux côtés du vice-président. Le président nomme les membres du cabinet pour gérer les différents ministères. Aujourd’hui, ces ministres appartiennent principalement au parti politique du Front national islamique. Le principal devoir de cette branche est d’exécuter les lois écrites par la branche législative.

Le pouvoir législatif du gouvernement du Soudan

Le pouvoir législatif du gouvernement soudanais est constitué de l’Assemblée législative nationale. Cet organe public est composé de l’Assemblée nationale, 450 membres nommés, et du Conseil des États, 50 membres élus par les législatures des États. Chaque membre de l’Assemblée nationale a un mandat de 6 ans. La principale responsabilité du pouvoir législatif est de créer des lois et de s’assurer que ces lois sont exécutées par le pouvoir exécutif et son cabinet.

Pouvoir judiciaire

Le pouvoir judiciaire s’occupe de faire respecter la loi. Elle est composée de la Haute Cour, du ministre de la Justice, du procureur général, des tribunaux civils et des tribunaux spéciaux. La branche est en outre représentée par plusieurs tribunaux : civil, pénal, spécial sécurité mixte, militaire et tribal. Les tribunaux tribaux supervisent généralement les litiges concernant la terre, l’eau et les questions familiales. Contrairement aux autres branches judiciaires qui sont indépendantes des autres branches du gouvernement, la branche judiciaire du Soudan doit répondre à la branche exécutive. Les décisions juridiques sont basées sur la charia islamique.

Divisions administratives

Le pays est encore divisé en divisions administratives. La première division se situe au niveau des États ; il y a 18 États au sein du Soudan, chacun ayant un gouverneur, une assemblée législative d’État et un cabinet d’État. En 2015, l’Assemblée nationale a donné au président le pouvoir de nommer les gouverneurs des États. Ces 18 États sont en outre divisés en 133 districts. Trois régions autonomes comprennent l’Autorité régionale du Darfour, le Conseil de coordination des États du Soudan oriental et l’Administration de la zone d’Abyei.

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