Abstract

L’hémothorax, l’hémopneumothorax et le pneumothorax étaient les complications les plus fréquentes chez 85 patients présentant des blessures pénétrantes par arme blanche au niveau du thorax. Ces complications se prêtaient à un traitement conservateur par aspiration ou drainage de l’espace pleural. Une opération immédiate a été indiquée dans 30 cas. Les indications chirurgicales étaient les suivantes : hémorragie d’un vaisseau systémique ou pulmonaire majeur ou du cœur, tamponnade cardiaque, pénétration diaphragmatique, déchirures œsophagiennes et bronchiques, et plaies thoraciques par succion. La nécessité d’une opération immédiate était cliniquement évidente à la présentation dans la plupart des cas. Elle aurait dû être suspectée à partir de la situation de la plaie d’entrée, de la nature de l’arme utilisée, de la taille de l’hémothorax et des résultats cliniques chez les autres. Les 11 décès sont survenus dans ce groupe où une opération précoce était indiquée, et certains auraient pu être évités si la nécessité d’une opération avait été suspectée à temps. Sept patients ont développé un empyème ; cinq d’entre eux faisaient partie du groupe ayant nécessité une intervention chirurgicale immédiate et, dans les deux autres, l’infection s’est produite dans un hémothorax coagulé. La réparation précoce des blessures viscérales associées et l’évacuation complète d’un hémothorax, qu’il soit fluide ou coagulé, pourraient réduire l’incidence de l’empyème.

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