En 1870, le recensement américain rapporte qu’il y avait cinq femmes avocates dans le pays ; l’une d’entre elles était certainement Myra Bradwell. Qui était Myra Bradwell ? En 1869, Myra Bradwell, après avoir étudié le droit avec son mari, le juge James Bradwell, réussit l’examen d’admission au barreau de Chicago, mais se voit refuser l’admission par la Cour suprême de l’Illinois au motif qu’elle est mariée. Myra Bradwell a porté son affaire devant la Cour suprême des États-Unis, qui a confirmé la décision de l’Illinois avec les mots remarquables du juge associé Joseph P. Bradley : « La timidité et la délicatesse naturelles et appropriées qui appartiennent au sexe féminin ne le prédisposent évidemment pas à de nombreuses occupations de la vie civile…. Le destin et la mission primordiaux des femmes sont de remplir les nobles et bienveillantes fonctions d’épouse et de mère. C’est la loi du Créateur. » .
La Cour suprême de l’Illinois est revenue sur sa décision précédente en 1885 et a ordonné que Myra Bradwell obtienne une licence pour pratiquer le droit. La carrière ultérieure de Bradwell l’a vue établir le Chicago Legal News sur une base financière solide.
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