En 1983, le prix est allé à Lech Walesa, le leader du mouvement Solidarité en Pologne, et l’année suivante à l’archevêque Desmond M. Tutu d’Afrique du Sud, alors évêque.

Le prix consiste en un diplôme et une médaille d’or qui seront remis lors d’une cérémonie ici le 10 décembre. Le Dalaï Lama a développé sa philosophie de la paix à partir d’une grande révérence pour toutes les choses vivantes et sur le concept de responsabilité universelle embrassant toute l’humanité ainsi que la nature, a déclaré le comité de sélection. Un coup de projecteur sur la lutte

Les diplomates disent que les exilés tibétains attendent de ce prix qu’il remette leur lutte sur le devant de la scène internationale, mais qu’il pourrait aussi être un irritant dans les relations entre l’Inde et la Chine. Ils disent que la présence du Dalaï Lama en Inde et le soutien qui lui est accordé là-bas ont provoqué du ressentiment à Pékin dans le passé et que la déclaration du gouvernement indien aujourd’hui sur la sélection du comité Nobel a été soigneusement formulée pour ne pas offenser la Chine.

La déclaration, qui ne mentionne pas le Tibet, fait l’éloge du Dalaï Lama en tant que chef spirituel et partisan de la paix, mais souligne que son sanctuaire dans les contreforts de l’Himalaya a des objectifs spirituels et non politiques. Techniquement, le Dalaï Lama est tenu de s’abstenir de toute activité politique en Inde, mais dans la pratique, il est largement libre de faire et de dire ce qu’il veut.

Après avoir pris le pouvoir en Chine, les communistes sont entrés dans le royaume montagneux isolé du Tibet en 1950 et ont renversé la théocratie bouddhiste. Le Dalaï Lama a essayé de préserver l’héritage religieux et culturel du Tibet et sa structure sociale.

Alors que les atteintes chinoises aux droits établis des Tibétains devenaient de plus en plus brutales et étaient de plus en plus dirigées contre les moines et les monastères, il s’est efforcé de jouer le rôle de médiateur. Mais après qu’un soulèvement à grande échelle ait éclaté, lui et 100 000 Tibétains ont fui en Inde, où ils ont obtenu l’asile politique. Il s’est installé dans la ville septentrionale de Dharmsala, dans l’Himalaya, et a formé un gouvernement en exil.

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