Nous expliquons ce qu’est un marchand et l’histoire de l’émergence du commerce. Droit commercial, droits et obligations du commerçant.
Qu’est-ce qu’un commerçant ?
Le commerçant comprend est une personne qui s’engage dans le commerce en achetant et en vendant différents biens comme une activité économique, une entreprise, un commerce ou une profession. Les commerçants sont les personnes qui achètent des marchandises à un certain prix, puis les revendent à un prix plus élevé et obtiennent ainsi une différence, qui constitue le bénéfice.
Il peut arriver qu’avant de le vendre on ait appliqué au bien une certaine transformation qui lui apporte une valeur ajoutée, ou qu’il soit directement vendu sous la même forme que celle sous laquelle il a été acheté, auquel cas la fonction se limite à apporter aux clients des produits qu’ils n’obtiendraient probablement pas autrement.
Voir aussi : Commerce extérieur
Histoire du commerce
L’histoire du commerce n’est pas séparée de l’histoire économique générale du monde (et principalement de ses systèmes économiques), et a commencé lorsque les civilisations anciennes ont utilisé le troc comme moyen d’échanger des possessions.
La nécessité de continuer à échanger des biens même dans des situations asymétriques a déterminé l’apparition des monnaies, avec lesquelles il n’était plus nécessaire que les deux parties aient quelque chose à donner pour recevoir un bien de l’autre, puisque la monnaie est devenue la norme régissant ces transactions.
D’autre part, les moyens de transport ont évolué et ont permis de commercer d’un endroit à l’autre, même sur de longues distances, de sorte qu’aujourd’hui, il est absolument normal de commercer non seulement à l’intérieur d’un pays mais aussi entre les pays.
De nombreux facteurs ont déterminé les caractéristiques du commerce et des commerçants dans les différentes parties du monde (réglementation ou déréglementation par l’État, nouvelles technologies, banques, numérisation des processus, etc.) Cependant, l’existence du commerce en tant qu’échange de biens contre de l’argent est toujours nécessaire, et pour l’instant, le commerçant est une figure indispensable pour cela.
Droit du commerce
Le droit commercial est la branche du droit consacrée à l’étude du cadre juridique du commerce, et considère comme commerçants uniquement les personnes qui se livrent habituellement (et non occasionnellement) à des activités que la loi considère comme commerciales. Les codes commerciaux des pays sont ceux qui établissent les particularités, mais dans de nombreux cas les appréciations coïncident.
Les actes commerciaux, dans notre pays, sont les actes juridiques légaux pour constituer ou modifier les obligations commerciales entre les parties. Ces actes doivent être accomplis pour le compte d’une personne, et les intermédiaires (tels que les employés, les transporteurs ou les dirigeants) n’acquièrent pas la qualité de commerçant.
Pour ces opérations, les personnes doivent avoir la capacité, elles ne peuvent être ni mineures, ni frappées d’incapacité pour cause de démence ou de maladies particulières, ni les personnes qui occupent un certain nombre de fonctions considérées comme incompatibles avec l’exercice du commerce (magistrats, juges ou employés dans la collecte et l’administration des fonds publics, par exemple).
Le commerce est réglementé, ce qui confère au commerçant un certain nombre de droits mais aussi un certain nombre d’obligations. Les premières ne sont garanties que sur la base du respect des secondes, et comprennent notamment l’utilisation des livres comptables comme moyen de preuve, la non-discrimination par les organismes de réglementation, ou la possibilité de demander des règlements judiciaires avec les créanciers potentiels.
Les obligations commerciales en Argentine sont les suivantes :
- Inscription au registre public du commerce. Afin que toute personne puisse accéder aux antécédents du commerçant, ainsi que consulter sa solvabilité, son domicile et sa responsabilité.
- Tenue de tous les livres comptables. Afin que les différentes transactions puissent être légalement identifiées, avec le détail des chiffres et des relevés.
- Conservation de la correspondance. Qui a un lien avec l’activité du commerçant, et ne peut être judiciairement excusé de l’avoir perdu ou jeté.
- Responsabilité devant la loi.
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