Le sujet du cystadénocarcinome papillaire de l’ovaire a été considéré et la littérature anglaise plus récente revue. Trente dossiers de cas ont été étudiés, cinq d’entre eux étant présentés en détail.

Le cystadénocarcinome papillaire est une tumeur maligne qui se métastase habituellement si tôt que la condition est bien avancée avant que la patiente ne cherche de l’aide.

L’âge moyen auquel il se produit est d’environ cinquante ans. Elle est légèrement plus fréquente chez les femmes pares que chez les nullipares.

La douleur et une masse tumorale sont les symptômes et les constatations prédominants. Plus de 50 % sont bilatéraux lorsque le traitement est entrepris pour la première fois. La croissance de la tumeur est rapide et les métastases se font d’abord sur l’ovaire opposé, puis sur l’utérus, le péritoine et d’autres organes abdominaux. La récidive après l’ablation est fréquente.

Les cellules malignes récupérées dans le liquide ascitique aident au diagnostic et aussi à la planification d’un traitement approprié qui consiste en une ablation chirurgicale suivie d’une roentgenothérapie chez le patient moyen. La chirurgie doit viser à enlever tous les organes génitaux pelviens. La radiothérapie doit couvrir l’ensemble de la cavité abdominale. L’effet des radiations n’est pas constant chez tous les patients. Après l’ablation de la croissance primaire, les croissances secondaires peuvent disparaître d’elles-mêmes.

Le pronostic est extrêmement mauvais mais ne doit pas empêcher le chirurgien de faire tout son possible pour soulager le patient. De nombreux patients restent sans récidive pendant des années après un traitement adéquat.

La plupart des patients de cette clinique ayant reçu une roentgenothérapie étaient très avancés au moment du premier examen.

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