Le taux de synthèse des IgG de Tourtellotte est théoriquement l’approche la plus définitive pour déterminer la production d’IgG par le système nerveux central. Elle est basée sur une formule empirique, dont la validité a toutefois été vérifiée par des expériences sur les IgG radiomarquées.1 La formule du taux de synthèse fait intervenir une constante décrite comme « une constante de rapport qui détermine quantitativement la proportion d’IgG du LCR qui passe normalement par filtration du sérum dans le LCR à travers une BHE intacte » (barrière hémato-encéphalique). La formule est donnée comme suit :

IgGsyn du SNC de novo = ((IgGcsf – IgGs/369) – (Albcsf – Albs/230) (IgGs / Albs) (0,43)) x 5

Une étude de Tourtellotte et de ses collaborateurs a montré qu’environ 90 % des patients atteints de sclérose en plaques présentent des signes de synthèse accrue d’IgG2. Une étude de la Cleveland Clinic indique une sensibilité et une spécificité comparables à celles de l’indice IgG en matière de valeur prédictive de la SEP.3 La sensibilité (96%) et la spécificité (98%) s’appliquaient à un groupe considéré comme une sclérose en plaques certaine. Un groupe de patients atteints de « sclérose en plaques possible » comprenait un certain nombre de cas dans lesquels la synthèse des IgG du SNC était normale – 55 % seulement présentaient un taux élevé. Dans le groupe des  » maladies neurologiques autres que la SEP « , 96 % des patients présentaient une synthèse normale des IgG du SNC. L’étude suggère que la détermination du taux de synthèse des IgG dans le LCR contribue de manière importante au diagnostic de la SEP. L’étude souligne également que les corrélations entre les résultats des tests et les diagnostics dépendent de la validité de ce qui doit rester un diagnostic neurologique clinique.

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