Communauté urbaine : Quelle est la signification de la communauté urbaine ?

Lisez cet article pour connaître la signification de la communauté urbaine !

La première difficulté que nous rencontrons dans l’étude de la communauté urbaine concerne la définition du mot « urbain ». La difficulté réside dans le fait que le terme « communauté » dénote deux conditions : d’abord, la condition physique, ensuite, la condition sociale. La condition physique ne donne pas nécessairement lieu à une condition sociale. En général, par zone urbaine, on entend une zone à forte densité de population.

Mais un village dont le nombre moyen de personnes par pièce est aussi grand que celui de la ville ne peut être appelé urbain car il a une population absolue trop faible et une surface habitée trop petite. Ensuite, un village dont la superficie est trop grande ne peut être appelé urbain, la population étant faible. Une ville ne peut donc pas être définie en termes de densité de population. Il faut également tenir compte de la population absolue et de la superficie absolue.

Mais il n’y a pas d’uniformité des normes dans les différents pays, dans le contexte de ‘Inde, les rapports de recensement à ce jour ont défini (i) les lieux comme des zones urbaines qui ont une autorité locale comme la municipalité, le conseil de cantonnement, les comités de zone notifiée, (ii) tous les autres lieux qui satisfont aux exigences d’une population minimale de 5 000 habitants au moins 75 pour cent de la population active masculine engagée dans des activités non agricoles et une densité de population d’au moins 900 personnes par Km carré.

Pour reprendre l’aspect social de la communauté urbaine, la ville est un mode de vie. Le mot « urbain » suggère ce mode de vie ; il indique une vie à la mode, une large connaissance des choses et des gens et une manière de parler politique. Mais le mode de vie urbain est-il limité à la population urbaine ? Comme nous le savons, les populations rurales ont également subi l’influence des modes de vie urbains.

Les zones rurales peuvent s’urbaniser. S’il peut y avoir un lien de causalité entre les caractéristiques démographiques et les caractéristiques sociales d’une communauté urbaine, un pays peut être démographiquement urbain mais socialement plus rural que celui qui est démographiquement rural et socialement plus urbain. Par exemple, le Chili a une plus grande population vivant dans les villes que le Canada, mais ses habitants sont plus ruraux que les Canadiens.

Il est donc difficile de cadrer une définition du terme « urbain ». Si la distinction entre « rural » et « urbain » est familière et reconnue dans le langage courant, les critères employés ne sont pas très exacts et scientifiquement précis. Sorokin et Zimmermann ont utilisé des critères professionnels pour distinguer le  » rural  » de  » l’urbain  » qui ont dit. « Le critère principal de la société ou de la population rurale est l’occupation, la collecte et la culture de plantes et d’animaux. Par lui, la société rurale se distingue des autres populations, notamment, urbaines, engagées dans des activités professionnelles différentes. »

Ces auteurs ont mentionné d’autres caractéristiques également dans lesquelles les communautés rurales et urbaines diffèrent : la taille, la densité, l’hétérogénéité, la différenciation et la stratification sociales, la mobilité, l’environnement et les systèmes d’interaction, mais selon eux, ces caractéristiques sont liées de manière causale.

La première « variable », l’occupation agricole entraîne avec elle les autres variables. Ces auteurs reconnaissent également que les traits ci-dessus diffèrent en degré et non en nature. Ils observent : « En réalité, le passage d’une communauté purement rurale à une communauté urbaine n’est pas brutal mais progressif ».

Il n’existe pas de ligne de démarcation absolue qui montrerait un clivage net entre la communauté rurale et la communauté urbaine. De nombreuses caractéristiques différentielles de la communauté rurale et urbaine consisteraient moins en la présence de certains traits dans les communautés rurales, et leur absence dans les communautés urbaines, qu’en une augmentation quantitative de ces caractéristiques. »

La conception ci-dessus a reçu le nom de « continuum rural-urbain » par des auteurs récents suggérant que les différences entre les deux types de communauté sont graduelles et continues, et non des différences qualitatives en soi, ce qui se traduit par une simple dichotomie.

Ainsi, Stuart A. Queen et David B. Carpenter affirment qu' »il existe une gradation continue du rural à l’urbain plutôt qu’une simple dichotomie rurale-urbaine. » Selon Gist et Halbert, « la dichotomie familière entre « rural » et « urbain » est davantage un concept théorique qu’une division basée sur les faits de la vie communautaire ». Chaque village possède certains éléments de la ville tandis que chaque ville porte certaines caractéristiques des villages. Les bidonvilles d’une ville ne sont pas mieux qu’un village. Comme le remarque MacIver, « Mais entre les deux, il n’y a pas de démarcation nette pour dire où finit la ville et où commence la campagne. »

Généralement, les communautés urbaines sont identifiées comme grandes, denses et hétérogènes et les communautés rurales comme petites, moins denses et homogènes, pourtant aucune ligne dure et rapide ne peut être tracée. Si les extrêmes peuvent être facilement identifiés, des problèmes se posent pour tracer une ligne dure et rapide.

De même, les critères professionnels poseraient également le problème de la démarcation. A quel moment faut-il fixer la proportion engagée dans l’agriculture pour déterminer si une communauté est rurale ou urbaine ? Une majorité simple doit-elle être considérée comme suffisante pour classer une communauté dans un sens ou dans l’autre ?

Ainsi, les caractéristiques de taille, de densité, d’hétérogénéité et d’occupation présentent des différences de degré d’un lieu à l’autre et de Lime Lo Lime. Les divisions nettes et absolues entre les communautés rurales et urbaines n’existent pas et, par conséquent, nous devons reconnaître le fait que les communautés rurales et urbaines sont des types polaires et qu’elles peuvent se trouver à de nombreux points du soi-disant « continuum » qui s’étend d’un pôle extrême Lo l’autre.

.