Substance contrôlée

Substance contrôléeLes comprimés de bitartrate d’hydrocodone et d’acétaminophène sont classés comme une substance contrôlée de l’annexe lll.Abus et dépendanceUne dépendance psychique, une dépendance physique et une tolérance peuvent se développer lors de l’administration répétée de narcotiques ; par conséquent, ce produit doit être prescrit et administré avec prudence. Cependant, il est peu probable qu’une dépendance psychique se développe lorsque les comprimés d’hydrocodonebitartrate et d’acétaminophène sont utilisés pendant une courte période pour le traitement de la douleur.La dépendance physique, c’est-à-dire l’état dans lequel l’administration continue du médicament est nécessaire pour prévenir l’apparition d’un syndrome de sevrage, ne prend des proportions cliniquement significatives qu’après plusieurs semaines d’utilisation continue de narcotiques, bien qu’un léger degré de dépendance physique puisse se développer après quelques jours de traitement aux narcotiques. La tolérance, dans laquelle des doses de plus en plus importantes sont nécessaires pour produire le même degré d’analgésie, se manifeste d’abord par une réduction de la durée de l’effet analgésique, puis par une diminution de l’intensité de l’analgésie. La vitesse de développement de la tolérance varie d’un patient à l’autre.SURDOSAGEÀ la suite d’un surdosage aigu, l’hydrocodone ou l’acétaminophène peuvent entraîner une toxicité.Signes et symptômes :Hydrocodone : Un surdosage grave d’hydrocodone se caractérise par une dépression respiratoire (diminution de la fréquence respiratoire et/ou du volume courant, respiration de Cheyne-Stokes, cyanose), une somnolence extrême évoluant vers la stupeur ou le coma, une flaccidité des muscles squelettiques, une peau froide et moite, et parfois une bradycardie et une hypotension. En cas de surdosage grave, l’apnée, le collapsus circulatoire, l’arrêt cardiaque et la mort peuvent survenir.Acétaminophène : En cas de surdosage d’acétaminophène : la nécrose hépatique dose-dépendante, potentiellement fatale, est l’effet indésirable le plus grave. Une nécrose tubulaire rénale, un coma hypoglycémique et une thrombocytopénie peuvent également survenir.Les premiers symptômes d’un surdosage potentiellement hépatotoxique peuvent inclure : nausées, vomissements, diaphorèse et malaise général.Les preuves cliniques et de laboratoire de la toxicité hépatique peuvent ne pas être apparentes avant 48 à 72 heures après l’ingestion.Chez les adultes, on a rarement rapporté une toxicité hépatique lors de surdoses aiguës de moins de 10 grammes, ou des décès lors de surdoses de moins de 15 grammes.Traitement:Une surdose unique ou multiple d’hydrocodone et d’acétaminophène est une surdose poly médicamenteuse potentiellement mortelle, et il est recommandé de consulter le centre antipoison régional.Le traitement immédiat comprend le soutien de la fonction cardiorespiratoire et des mesures visant à réduire l’absorption du médicament. Le vomissement doit être induit mécaniquement ou avec un sirop d’ipéca, si le patient est alerte (réflexes pharyngés et laryngés adéquats). Le charbon actif oral (1 g/kg) doit suivre la vidange gastrique. La première dose doit être accompagnée d’un cathartique approprié. Si des doses répétées sont utilisées, le cathartique peut être inclus avec des doses alternées selon les besoins. L’hypotension est généralement d’origine hypovolémique et doit répondre à l’administration de liquides. Les vasopresseurs et d’autres mesures de soutien doivent être utilisés comme indiqué. Un tube endotrachéal à ballonnet doit être inséré avant le lavage gastrique du patient inconscient et, si nécessaire, pour assurer la respiration assistée.Une attention méticuleuse doit être accordée au maintien d’une ventilation pulmonaire adéquate. Dans les cas graves d’intoxication, une dialyse péritonéale, ou de préférence une hémodialyse, peut être envisagée. En cas d’hypoprothrombinémie due à un surdosage en acétaminophène, la vitamine K doit être administrée par voie intraveineuse.La naloxone, un antagoniste des narcotiques, peut inverser la dépression respiratoire et le coma associés à un surdosage en opioïdes. Le chlorhydrate de naloxone de 0,4 mg à 2 mg est administré par voie parentérale. Comme la durée d’action de l’hydrocodone peut dépasser celle de la naloxone, le patient doit être maintenu sous surveillance continue et des doses répétées de l’antagoniste doivent être administrées au besoin pour maintenir une respiration adéquate. Un antagoniste narcotique ne doit pas être administré en l’absence de dépression respiratoire ou cardiovasculaire cliniquement significative.Si la dose d’acétaminophène peut avoir dépassé 140 mg/kg, l’acétylcystéine doit être administrée dès que possible. Les taux sériques d’acétaminophène doivent être obtenus, car les taux quatre heures ou plus après l’ingestion permettent de prédire la toxicité de l’acétaminophène. Ne pas attendre les résultats du dosage de l’acétaminophène avant d’initier le traitement. Les enzymes hépatiques doivent être obtenues initialement, puis répétées à intervalles de 24 heures.Une méthémoglobinémie supérieure à 30 % doit être traitée avec du bleu de méthylène par administration intraveineuse lente.La dose toxique d’acétaminophène pour les adultes est de 10 g.POSOLOGIE ET ADMINISTRATIONLa posologie doit être adaptée en fonction de l’intensité de la douleur et de la réponse du patient. Cependant, il faut garder à l’esprit qu’une tolérance à l’hydrocodone peut se développer avec un usage continu et que l’incidence des effets indésirables est liée à la dose. 2,5 mg/500 mg5 mg/500 mg La posologie habituelle chez l’adulte est de un ou deux comprimés toutes les quatre à six heures, selon les besoins de la douleur. La posologie quotidienne totale ne doit pas dépasser 8 comprimés 7,5 mg/325 mg7,5 mg/500 mg7,5 mg/650 mg La posologie habituelle chez l’adulte est d’un comprimé toutes les quatre à six heures en cas de douleur. La posologie quotidienne totale ne doit pas dépasser 6 comprimés. 7,5 mg/750 mg La posologie habituelle chez l’adulte est d’un comprimé toutes les quatre à six heures en cas de douleur. La posologie quotidienne totale ne doit pas dépasser 5 comprimés. 10 mg/325 mg10 mg/500 mg10 mg/650 mg10 mg/660 mg La posologie habituelle chez l’adulte est d’un comprimé toutes les quatre à six heures en cas de douleur. La posologie quotidienne totale ne doit pas dépasser 6 comprimés. 10 mg/750 mg La posologie habituelle chez l’adulte est d’un comprimé toutes les quatre à six heures en cas de douleur. La posologie quotidienne totale ne doit pas dépasser 5 comprimés.

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