Explication du contexte
Une solution d’orbite donne un point unique représentant la position et la vitesse de 1950 DA avec la plus haute probabilité le 10 mars 2001. Elle décrit également un continuum d’autres solutions cohérentes avec les mesures mais de probabilité plus faible.
Cette « région d’incertitude de la solution » a été échantillonnée pour obtenir des ensembles de conditions de départ possibles mais moins probables le 10 mars 2001. Chaque point de trace a ensuite été intégré séparément 878 ans jusqu’à la rencontre de l’an 2880. Le résultat représente l’ensemble des trajectoires STATISTIQUEMENT POSSIBLES.
Pour les représentations qui suivent, 500 conditions de départ possibles ont été utilisées.Les perturbations de masse ponctuelles relativistes incluses dans l’intégration numérique sont celles des planètes, de la Lune et des principaux astéroïdes Cérès, Pallas et Vesta. La ré-radiation thermique, la pression de radiation solaire et d’autres effets dépendant de paramètres physiques mal connus tels que la composition, la masse et la conductivité thermique ne sont pas inclus ici, mais ont le potentiel de s’annuler avec un résultat comparable au cas original de détection d’impact montré ici.
Ce « nuage » de particules ne représente PAS des lots d’astéroïdes s’approchant ensemble. Il s’agit plutôt de l’ensemble des positions statistiquement possibles de l’unique astéroïde 1950 DA. Un seul des points pourrait être la trajectoire réelle de 1950 DA, mais on ne sait pas lequel. De plus, des biais systématiques causés par des paramètres inconnus pourraient éloigner toute la région de probabilité de la Terre. Par exemple, si le pôle de rotation de l’astéroïde pointe vers le sud, le nuage passerait loin derrière la Terre et il n’y aurait aucun danger. Si l’axe polaire de l’astéroïde pointe vers le nord, les résultats pourraient être similaires à ce cas de référence (détection).
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Animation #1 (238K)
Vue lointaine du pôle nord du système solaire, regardant vers le bas. Montre la région de certitude solaire 1950 DA’approchant de la Terre et étant perturbée par la rencontre rapprochée. Le plus gros point rouge est la position de probabilité la plus élevée, entourée de positions « virtuelles » de 1950 DA de probabilité décroissante. L’animation s’étend du 1er février au 18 juin 2880. Animation de J. Giorgini (JPL).
Animation #2 (288K)
Vue en zoom depuis le pôle nord du système solaire. Elle montre la région d’incertitude de 1950 DA s’approchant de la Terre et étant perturbée par la rencontre rapprochée. Le plus gros point rouge est la position de probabilité la plus élevée, entourée de positions « virtuelles » de 1950 DA de probabilité décroissante. Le cercle autour de la Terre représente l’orbite de la Lune. L’animation va du 3 mars 2880 au 9 mai 2880. Animation de J. Giorgini (JPL).
Animation #3 (570K)
La vue tourne vers une perspective oblique du système solaire alors que la région d’incertitude de 1950 DA s’approche de la Terre et est perturbée par la rencontre rapprochée. Le plus gros point rouge est la position de probabilité la plus élevée, entourée de positions « virtuelles » de 1950 DA de probabilité décroissante.L’animation se déroule du 1er mars 2880 au 3 mai 2880. Animation de J. Giorgini (JPL).
Animation #4 (289K)
Vue de face de l’orbite de la Terre alors que la région d’incertitude de 1950 DA s’approche de la Terre et est perturbée par la rencontre rapprochée. Le plus gros point rouge est le cas de probabilité le plus élevé, entouré de positions « virtuelles » de 1950 DA de probabilité décroissante. L’animation s’étend du 16 février 2880 au 1er juillet 2880. Animation de J. Giorgini (JPL).
Animation #5 (121K)
Cette animation montre la modulation de résonance de la région d’incertitude de 1950 DA entre les années 2366 et 2631. Les tiraillements répétitifs et périodiques de l’astéroïde par la gravité de la Terre font que le nuage d’incertitude de 1950 DA oscille autour de la position nominale dans la direction du mouvement, au lieu de simplement s’étaler dans le temps. Animation de J. Giorgini (JPL).